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ATELIER  REGIONAL DE L’AIEA SUR LA GESTION DES SCENES DE CRIMES RADIOLOGIOQUES

Du 08 au 12 juillet 2024, un atelier régional de l’AIEA s’est tenu à l’Hôtel Mont Febe sur la gestion des scènes de crimes radiologiques.

L’atelier régional sur la gestion des scènes de crimes radiologiques s’est ouvert le lundi 08 juillet 2024 à l’Hôtel Mont Febe. Au cours de la cérémonie d’ouverture, Madame le Ministre de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Dr Madeleine TCHUINTE empêchée du fait d’un conflit d’agenda, a été représentée par Madame le Secrétaire Général du même département ministériel.  Ledit atelier qui s’est déroulé pendant 05 jours, a été organisé par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) en collaboration avec le Gouvernement du Cameroun à travers l’Agence Nationale de Radioprotection (ANRP). Il était question d’édifier les participants venus de quatre pays (Cameroun, Côte d’Ivoire, République Démocratique du Congo, et la République centrafricaine), sur les procédures et les techniques d’intervention en situation de scènes de crimes marquées par la présence de matières nucléaires et radioactives.

Ces scènes de crime à caractère radiologique nécessitent certains procédés et opérations spécifiques. Il s’agit notamment de la prise en compte du temps passé dans la zone contrôlée, la distance entre les éléments de preuve contaminés par des radionucléides, les experts qui relèvent les éléments de preuve et la protection radiologique de ceux-ci, etc. Cependant le Cameroun et plusieurs pays d’Afrique ne possèdent pas l’expertise nécessaire pour leur sécurité nucléaire. Raison pour laquelle ils ont très souvent recours à des experts étrangers. Ce fut le cas du Cameroun lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2021.

Compte tenu de ce diagnostic, le Gouvernement du Cameroun a approuvé la tenue de cet atelier sur la gestion des scènes de crimes radiologiques. Dans son discours d’ouverture, le Secrétaire Général du MINRESI  a relevé que «la prévalence croissante d’actes terroristes, qui n’épargnent aucun pays au monde et qui recourent à des technologies sophistiquées, appelle une très grande vigilance des forces de sécurité. Il est établi que certaines organisations terroristes peuvent s’emparer des matières radioactives ou nucléaires pour fabriquer des dispositifs de dispersion radiologiques afin de propager la contamination radioactive dans un espace ciblé. Il en est résulterait des dégâts aux personnes, aux biens et à l’environnement ».  

A travers cet atelier, l’AIEA, qui a le souci d’aider les Etats à développer la criminalistique nucléaire, a donné des outils techniques aux participants afin de leur permettre d’intervenir efficacement en présence de matières radioactives.

Celcom/MINRESI

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